C’est une drôle de façon de procéder que celle de la PCS Taran en LFL Division 2. Pour la deuxième fois, l’équipe passe en Play-Off malgré un début de split compliqué. L’équipe avait concédé une série de sept défaites avant de se relever et de créer la surprise en remportant six matchs d’affilée. Revenons un peu plus en détail sur ce Summer split.
Un début attendu
La première journée de la première semaine pour le tout premier match de la ligue, l’équipe remporte son match face à BeGenius (BGN). Cette victoire a de quoi mettre les fans en confiance après une fin de Spring split magistrale. Rappelons-le, PCS Taran avait terminé 3e de la saison régulière après une fin de saison totalement folle. Puis l’équipe avait battu Atletec pour son premier Bo5 avant de s’incliner face aux champions MCES lors des Play-Offs, se classant 4e.
Une douloureuse descente aux enfers
Mais le Summer réserve son lot de déconvenues. Après cette victoire contre BGN, l’équipe perd tout. Le compteur de défaites augmente de semaine en semaine. Pour terminer, ce compteur affiche une série de défaites de sept matchs. La sonnette d’alarme est tirée, et un changement est opéré dans la Line-Up. Pour la seule raison d’une vision de jeu différente, c’est le top laner Pierre-Antoine « Tamoz » Gau-Verdon qui est renvoyé de l’équipe. Tamoz s’était illustré sur des choix de champions plutôt de type tank tel que Ornn le Dieu de la forge volcanique, mais également sur Gnar, le Chaînon manquant.
L’arc rédemption, un nouvel espoir
Pour remplacer le top laner, le choix du staff s’est orienté vers Anthony « Misanthiel » Garcia. Misanthiel est un rookie de la scène qui possède un style de jeu pouvant s’apparenter à un Adam « Adam » Maanane. Dans ses champions de cœur, on y retrouve des champions atypiques comme Darius, Mundo, Olaf ou encore Garen…
Misanthiel ne joue que pour « détruire la lane », ce qui a permis de dynamis(t)er le jeu de l’équipe. Pour sa première semaine, PCS Taran affronte les deux meilleures équipes de la ligue à ce moment-là, Izi Dream et MCES. Logiquement battue par Izi Dream (1er depuis la première semaine de compétition), la Taran réussit l’exploit en venant à bout de l’équipe MCES. C’est l’espoir qui renaît.
« Une game après l’autre. »
La semaine suivante ne joue qu’un seul match contre BGN lors du Div2Day. Une ambiance survoltée règne dans la salle à 22 heures, alors que quasiment tous les fans des autres équipes sont déjà repartis de l’événement. PCS remporte ce match avec un Blitzcrank de folie de la part de Jérémy « Wixo0 » Joseph. Le support affiché par tous les fans PCS lors de cette journée a marqué les esprits des joueurs et du coaching staff, et a su motiver encore plus les joueurs.
PCS poursuit sa remontée et conclut la semaine 7 avec un solide 2 – 0, s’offrant une série de victoires de cinq matchs, remontant à 6 – 7 aux portes des Play-Offs. La recette de leur victoire tient aussi en une seule phrase : « Une game après l’autre ». Cette phrase résume bien leur mentalité, à savoir que chaque match sont pour eux comme une finale.
Triomphe en son pays
La route reste longue en cette 8e semaine de saison régulière qualifiée aussi de Super week (trois matchs au lieu de deux). Cependant, bien déterminés à forcer la porte des Play Offs, la Taran remporte le premier match de cette Super week. Malheureusement, le calendrier est ardu et la Taran s’incline par deux fois lors des deux matchs suivants.
Résultat des courses, PCS doit remporter le plus de match possible lors de la 9e semaine. De nouveau pour nos éclairs, le calendrier n’est pas favorable puisque c’est encore une fois contre le top 2 de la ligue (Izi Dream et MCES !). Cette fois-ci, plus le droit à l’erreur, il faut créer l’exploit pour espérer passer devant des équipes telles que BK ROG ou encore TPAA.
Lors du Spring split, l’équipe s’était retrouvée dans une situation quasi similaire et avait accédé aux Play Off, notamment en battant Izi Dream. Cette ultime semaine de saison régulière, la dernière de l’année, allait décider de qui passerait en Play Offs.
Nos éclairs défont Izi Dream lors d’un match qui sonnait comme un bis. L’histoire peut-elle se répéter à ce point ? L’avenir de PCS Taran n’est pas encore certain et il faut attendre la fin de soirée pour officialiser les Play Offs sur la plus belle des notes. Enfin, Le dernier match de la saison pour PCS Taran contre MCES est une game « champagne » : prise à la légère par la structure marseillaise, elle permet à PCS de déterminer, lors du premier Bo de Play Offs, de quel côté ils commenceront.
Parmi les trois équipes du Sud-Est de la France, une seule est sortie glorieuse de cette dernière semaine sur ses voisins. Maintenant, direction la victoire royale.